Les jeunes spectateurs sont de plus en plus exposés à une vision fictionnalisée du réel. Les programmes des plateformes offrent prioritairement des fictions au détriment d’autres formes audiovisuelles, plus aptes à questionner notre rapport au monde. Rendre compte de l’état du monde, des rapports humains ou des grands enjeux mondiaux, c’est la force du documentaire et c’est ce que ce PREAC désire valoriser.
Le documentaire permet d’échapper à la pratique autocentrée des réseaux sociaux. Il offre de travailler hors des notions de genres de la fiction. Il ouvre aussi sur une réflexion sur la notion de réel et sa retranscription cinématographique. Il demande donc de trouver le dispositif filmique adéquat pour capter au mieux son sujet.
Filmer la ville est un acte consubstantiel au cinéma qui l’accompagne depuis ses débuts (vues Lumière). C’est un processus de création qui permet une grande diversité des points de vues et des formes. Selon les espaces choisis, les propositions de cinéma seront très différentes.
L’objectif de cette formation du PREAC cinéma est de proposer aux stagiaires la réalisation d’une courte forme documentaire ayant comme sujet un quartier de la ville de Lyon. Chaque équipe réalisera un fragment de ce qui composera une oeuvre collective. Les segments seront ensuite assemblés sur le modèle des « symphonies urbaines » chères à l’avant-garde des années 1920.