L’archéologie suscite un fort intérêt auprès du public, et du jeune public en particulier. Cependant cet intérêt porte principalement sur les aspects les plus visibles : la phase de fouille et les vestiges remarquables tels que les objets qui rejoindront les collections des musées et, beaucoup plus rarement, les vestiges immobiliers qui seront conservés pour être présentés in situ au public.
Or les fouilles archéologiques sont rarement accessibles au public en temps scolaire, tandis que la phase préparatoire aux opérations de fouille ainsi que celle des études du mobilier et de la conservation préventive présentent un intérêt certain pour le jeune public, en particulier dans le cadre de l’EAC.
Par ailleurs, de nombreux vestiges mis au jour sont peu visibles, voir invisibles (prélèvements de micro-vestiges, empreintes en négatif de vestiges architecturaux en bois…) et la fouille archéologique, par principe, détruit sont objet d’étude au fur et à mesure de l’avancement du chantier.
Cette formation vise ainsi à outiller les professionnels de l’EAC et de l’archéologie afin qu’ils puissent donner à voir et à comprendre au jeune public les aspects moins visibles, voire invisibles, de la recherche archéologique.
Pour ce faire, cette formation s’appuiera sur deux piliers :
– des échanges entre professionnels de l’EAC et de l’archéologie, ainsi que des ateliers afin de partager les connaissances, expériences et compétences permettant d’adapter et de concevoir des projets éducatifs sur ce sujet,
– une réflexion sur le statut de divers supports d’information et de médiation (carte archéologique, représentations numériques, interventions artistiques…) ainsi que leur capacité à donner à voir les aspects invisibles de la recherche archéologique.