Tout artiste crée à partir d’une histoire formelle en fonction de laquelle il doit se positionner, à la fois héritant d’elle et réinventant ses propres approches. Comment ces logiques créatives de répétition et de réinvention entrent-elles en dialogue avec un paysage ?
Cette formation explore la dimension profondément construite du paysage. Tant du point de vue de l’histoire des arts que de celle des territoires, il n’existe pas de paysages vierges. Bouleversant les sols, les sous-sols et jusqu’à l’atmosphère, les humains ont modelé ce qui est donné à voir d’une terre. En parallèle, les artistes ont façonné notre relation esthétique à celle-ci depuis les verdures d’Aubusson du XVIII ème siècle, la peinture de plein air de la deuxième moitié du XIXème siècle, le fauvisme, jusqu’au Land Art et à l’art d’aujourd’hui. Depuis leurs présents, les artistes font oeuvre à partir d’éléments qui préexistent et questionnent les histoires sensorielles et politiques des paysages avec lesquelles ils créent.
Cette formation nationale se compose :
- de deux après-midi en distanciel (Visio-Conférences) les 2 octobre et 6 novembre
- D’une journée en présence, le 15 octobre